Récemment, le sujet de l’auto-hébergement revient en force lors des discussions à la machine à café. La volonté de s’émanciper de l’emprise de Google et consort alliée à l’envie de « tester des trucs » motivent certains de mes collègues à gérer un petit serveur domestique à la maison.
En ce qui me concerne, c’est la découverte de l’application de gestion de photos et vidéos Immich, grâce à un collègue, qui a servi de déclencheur pour rejoindre le mouvement.
Ça marche sur ma machine !
au moins une fois dans sa vie.
Commence ainsi aujourd’hui une série d’article qui iront du choix de la machine physique jusqu’à l’installation de la fameuse application Immich.
Le choix de la machine
Après échange rapide avec quelques personnes de mon entourage gérant déjà un petit serveur domestique, j’ai opté pour une solutions HP EliteDesk G4.
Quand bien même il s’agit de matériel destiné théoriquement à de la bureautique, ça reste du matériel professionnel, avec des caractéristiques techniques séduisantes tout en restant très compact.
Mais surtout, une machine de ce type est facilement trouvable sur le marché de l’occasion entre 100 et 400 € suivant le modèle ciblé.
Pour ma part, j’ai opté pour une machine HP EliteDesk 800 G4 Mini, trouvée à 200 € sur BackMarket. Il présente les caractéristiques suivantes :
Dimensions |
160 × 117 × 18.5 mm |
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Alimentation |
alimentation externe 65 W (19,5 V 3,33 A) |
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CPU |
Intel Core i5-8500T @2,1 GHz (6 cœurs) |
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Mémoire |
16 Gio de RAM (2 × 8 Gio DDR4-2666 SODIMM, maximum supporté : 32 Gio) |
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Stockage |
1 SSD NVMe de 512 Gio |
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Connectique |
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Emplacements d’extension |
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Préparation avant installation
Ajout d’un second SSD
Si je compte bien à terme mettre en place une solution de sauvegarde des données contenues sur ce serveur, j’aimerais disposer d’un premier filet de sécurité en cas de panne du support de stockage.
Pour cela, j’ai décidé de profiter de la présence d’un second connecteur M.2 PCIe ×4 pour installer un SSD NVMe supplémentaire, de même capacité que le premier, ceci afin de mettre en place une solution RAID1.
Ainsi, si l’un des disque vient à lâcher, suivant la panne j’aurais de bonnes chances de pouvoir revenir à un fonctionnement normal en remplaçant simplement le disque défectueux, sans avoir à souffrir d’une perte de données, et donc sans avoir à recourir à la restauration d’un backup. Mieux, je pourrais temporairement (ne jouons pas avec le feu) continuer à faire fonctionner le serveur sur un seul disque de manière transparente.
Mise à jour du firmware
Après avoir trouvé la bonne touche de clavier sur laquelle appuyer pour accéder à la configuration du firmware (F10), première bonne surprise : il est possible de mettre à jour celui-ci directement depuis l’interface de configuration. Évidemment, penser à fournir au préalable un accès Internet à la machine pour que l’utilitaire puisse aller chercher la dernière version du firmware sur les serveurs d’HP.
choix purement personnel, mais j’ai aussi profiter d’être dans la configuration du firmware pour désactiver le module TPM de la machine, et l’utilisation du secure boot. Je n’ai pas de temps à consacrer à ces sujets pour le moment, on verra plus tard éventuellement. |
Prochainement…
Le prochain article de cette série se concentrera sur l’installation du système d’exploitation après configuration des deux disques dans une grappe RAID 1.